🎙️ SERGE MANDARET : L’INTERVIEW !
- Mafolielivresque
- 14 mai
- 6 min de lecture

Je vous invite à faire connaissance avec Serge Mandaret, auteur de plusieurs thrillers, dont Le pinceau, la plume, le sang, paru en mars 2025 chez VT Éditions. À l’occasion de cette 48e interview, il nous ouvre les portes de son univers, partage ses sources d’inspiration et quelques-uns de ses secrets d’écriture.
Plongez dans l’univers littéraire captivant de Serge Mandaret !
MERCI INFINIMENT, SERGE, POUR VOTRE CONTRIBUTION ET VOTRE GENTILLESSE
Serge Mandaret a suivi un parcours universitaire dans les domaines des mathématiques, de l’économie et de la finance. Il a d’abord enseigné à l’université, avant de rejoindre la direction générale du Trésor au ministère des Finances, puis d’exercer des responsabilités de direction financière au sein de grandes entreprises industrielles.
Aujourd’hui encore, il occupe la fonction de conseiller du commerce extérieur de la France. Son regard averti sur les enjeux économiques et géopolitiques contemporains nourrit sa réflexion et son écriture. Les affaires financières et politiques internationales, qu’il suit de près, constituent pour lui à la fois une source d’intérêt, d’inspiration… et de vigilance.
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ? Et pourquoi le thriller ?
L’envie d’écrire des romans m’a prise une fois à la retraite. Avant, j’avais un travail trop absorbant pour en avoir le temps. À l’origine, cela a été pour partager avec des lecteurs des expériences vécues, mais sous la forme de fictions. Je ne voulais mettre personne en cause. Ensuite, je me suis progressivement éloigné de cet objectif initial, et aujourd’hui mes romans sont de pures fictions, sans lien notable ou presque avec mon vécu. Le thriller est le genre romanesque qui se marie le mieux avec ma vision pessimiste du monde. Mes romans mettent en scène des personnages confrontés à des adversaires sans moralité, à la limite de la paranoïa. J’utilise largement le suspense, je prends du plaisir à égarer le lecteur.
Le sujet de votre livre « Un pinceau furtif pour Medousa » s’est-il imposé de lui-même ?
Le sujet du livre « Un pinceau furtif pour Medousa » a été d’un bout à l’autre le fruit de mon inspiration. Dans mes romans, mes personnages principaux sont toujours des femmes. Leur principale qualité est toujours le courage et la résilience. J’ai eu l’idée d’une femme artiste peintre qui peint des chiens suite à une peine de jeunesse. Une peine que j’ai moi même connue, mais avec beaucoup moins d’intensité. Tout s’est enchaîné naturellement dans l’écriture du scénario. Un autre personnage important est un journaliste d’investigation, un type de personnage qui m’intéresse. J’en ai rencontré.
Où écrivez-vous ? À quel moment de la journée ? Combien de temps consacrez-vous à l’écriture ?
J’écris pour l’essentiel dans mon bureau face à ma fenêtre et au tilleul de mon jardin. J’écris quand j’en ai envie, le temps que j’en ai envie. C’est une passion, pas un boulot. Je n’ai pas pour objectif de vivre de mon écriture, seulement de me faire plaisir et si possible d’intéresser des lecteurs.
Faites-vous un plan ou votre histoire vient à vous d'elle-même ? Avez-vous besoin d'une ambiance particulière (musique, lumières, etc … ) ?
Je n’ai pas besoin d’ambiance, juste de suffisamment de calme pour me concentrer. Je peux écrire de jour comme de nuit.
Mon approche est très structurée. À partir d’une idée initiale, je développe un scénario détaillé sur une cinquantaine de pages, auquel je me tiens. C’est l’ossature du livre. Je ne lui apporte par la suite que quelques menues modifications. Dans une deuxième phase, je fais des recherches sur les personnages, les lieux, les organisations concernées etc… La troisième phase est la rédaction manuscrite d’un premier jet complet du roman, jusqu’au bout, en m’appuyant sur le scénario. Ainsi je n’ai jamais ressenti d’angoisse de la page blanche. Enfin je passe à la rédaction finale du « tapuscrit » à l’ordinateur. J’y remanie profondément le style et certains paragraphes, mais peu les chapitres qui ont été en général gravés dans le marbre dans la phase précédente. Je soumets le tapuscrit à une correctrice avec laquelle je travaille en confiance depuis mon premier roman. Elle ne se contente pas d’une mise en page et de la correction de fautes d’orthographe ou de style. Elle fait une relecture complète du livre sous l’angle de la cohérence d’ensemble. Enfin, je m’adresse à quelques bêta lectrices ou lecteurs de ma connaissance qui me servent de premier « public ». Quelques retouches en résultent avant envoi du manuscrit à la maison d’édition.
Comment faites-vous vos recherches pour les lieux, les personnages, afin d'apporter du réalisme à votre histoire ?
Je connais la plupart des lieux dans lesquels se déroulent mes histoires. Pour compléter, j’utilise aussi des guides touristiques, les avis de relations qui les ont visité, enfin je fais comme tout le monde des recherches sur internet.
Pour les personnages principaux, je pars d’individus existants que je connais où dont j’ai entendu parler par des proches. Pour les personnages secondaires, je donne libre cours à ma fantaisie tout en cherchant à demeurer crédible.
Enfin les organisations que je mets en scène ne me sont jamais inconnues.
Quels sont vos futurs projets d’écriture ? Y en a-il un en gestation ?
Je viens d’achever l’écriture de mon dernier roman. Ma correctrice s’en occupe en ce moment. Je pense le présenter à ma maison d’édition en juin.
Je vous laisse, si vous le souhaitez, le mot de la fin.
Mon souhait à présent est de faire produire en film l’un de mes romans . Je compte m’en occuper sérieusement dès que ce dernier roman sera publié.
Vous pouvez vous procurer ses livres, en version broché ou numérique, en librairies ou sur les différentes plateformes en ligne (Amazon, Fnac, etc...), ainsi que directement sur le site de son éditeur : VT Éditions

Un pinceau furtif pour Médousa
paru en mai 2024 chez VT Éditions
Élise est peintre de profession. Sa passion est de peindre des chiens. Elle prospecte ses clients soit dans des lieux appropriés (salons , galeries, expositions, chenils ... ), soit grâce au buzz. Elle fait ainsi la connaissance dans un chenil de Sébastien, un journaliste d'investigation réputé, et parvient à le convaincre de lui confier le portrait de sa chienne.
Medousa (Méduse) est une redoutable rottweiler, appelée ainsi car, comme la gorgone mythologique, elle pétrifie d'effroi ceux qui l'approchent. Au cours des séances de pose, la chienne et la peintre se prennent d'une profonde affection réciproque. C'est alors que tout dérape: Sébastien confesse recevoir des menaces de mort à répétition du fait de ses écrits. Il avoue à Élise son désarroi en dépit de la présence à ses côtés de son garde du corps, Medousa. Il se résout à prendre le large pour échapper à ses ennemis. Un tueur mandaté par la mafia se lance à sa recherche pour l' exécuter.
À cause de Sébastien, Élise va être emportée dans un maelstrom de situations délicates et dangereuses, fertiles en rebondissements.

Le pinceau la plume le sang
paru en mars 2025 chez VT Éditions
Venise est peintre. Elle vit seule dans une bastide isolée, où elle exerce sonart en toute quiétude tout en cultivant avec passion ses fleurs et sonpotager.
Marc Antoine est écrivain. Retraité d’une banque d’affaires, il s’estconverti dans le thriller politique. Il puise dans le vivier des enquêtes d’unancien de la DGSE des anecdotes provenant d’affaires sensibles.
Malgré ses précautions pour travestir les évènements, les lieux et lespersonnages, Marc Antoine révèle une information compromettante pourdes personnalités haut placées. Il reçoit des menaces de mort. Un tueur àgages est lancé à ses trousses. Venise et Marc Antoine ne se connaissentpas, mais leurs deux passions partagées, la peinture et l’écriture, s’avèrentune force d’attraction irrésistible par réseaux sociaux interposés. Ils serencontrent, et le pinceau s’enflamme au contact de la plume. Maislorsque Venise est soupçonnée d’avoir recueilli des confidences surl’oreiller, elle se retrouve dans le collimateur de ceux qui veulent réduireMarc Antoine au silence. Elle devra lutter bec et ongles.
➡️ En bref :
Serge Mandaret m’a contactée pour me proposer la découverte de ses romans politico-financiers. Après plusieurs échanges enrichissants, il m’a gentiment envoyé son roman Un pinceau furtif pour Médousa et s’est montré enthousiaste à l’idée d’une interview.
Une plongée captivante dans un univers où l'économie et la finance jouent un rôle clé, à la fois précis, rigoureux et plein de mystère… Un style bien documenté et affûté.
➡️ Vous pouvez suivre Serge Mandaret sur :
➡️ Je vous partage mes chroniques pour :
Le pinceau la plume le sang
➡️ Actualités :
📚 Une rencontre avec Serge Mandaret !
Ne manquez pas l’occasion de rencontrer Serge Mandaret lors d’une séance de dédicace.
📍 Centre culturel Leclerc – La Ferté-sous-Jouarre (77)
📅 Samedi 21 juin 2025 à partir de 10h
📖 Venez échanger autour de ses livres, poser vos questions et partager un moment littéraire convivial !
👉 Affiche de l’événement ci-dessous :

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🎙️ SERGE MANDARET : L’INTERVIEW ! est menée par Marie-Laure, blogueuse et chroniqueuse de Ma Folie Livresque
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